Les leaders du monde des affaires ont déjà évolué depuis une quinzaine d’années afin d’intégrer les pratiques de responsabilité sociale et de transition vers une économie nette zéro. Aujourd’hui, la génération Z offre une autre opportunité, plus importante encore, de réinventer leur façon de diriger, cette fois, avec impact.
Pour relever ce défi, les dirigeants doivent dépasser les frontières traditionnelles de leur organisation et adopter ces 8 pratiques :
- Affirmer ses convictions profondes avec authenticité : des valeurs claires et communiquées de manière authentique auprès de l’ensemble des employés, permet d’instaurer la confiance et la crédibilité. Cela favorise un sentiment d’utilité et de valeurs partagées au sein de l’organisation.
- Aligner les pratiques sur les convictions pour éviter le « fossé de l’hypocrisie » : au-delà d’affirmer des convictions, les dirigeants doivent veiller à ce que leurs actions et leurs pratiques soient cohérentes avec ces convictions. Tout décalage entre ce que les dirigeants disent et ce qu’ils font, peut éroder la confiance et nuire à la réputation de l’organisation.
- Instaurer une culture de l’écoute et de l’empathie :Les bons dirigeants écoutent leurs employés et comprennent leurs points de vue et leurs besoins. Ils font preuve d’empathie et créent un environnement favorable où les employés se sentent écoutés et valorisés.
- Définir des processus de prise de décision collective équitables : impliquer les employés dans la prise de décision et veiller à ce que les décisions soient prises de manière équitable et transparente. Cela renforce la confiance et l’adhésion des employés.. Meilleures décisions, alignées sur les valeurs et les objectifs de l’organisation.
- Favoriser un sentiment d’appartenance autour d’une mission à forte utilité sociale : une mission claire et convaincante allant au-delà de la simple réalisation de bénéfices, contribue à créer un sens de l’objectif et une identité commune parmi les employés. Cela peut également attirer des clients et des partenaires.
- Encourager la collaboration interdisciplinaire : afin de décloisonner les compétences et réfléchir de manière globale. Encourager la collaboration entre les différentes fonctions, réfléchir de manière plus large et plus créative à des problèmes complexes.
- Repenser l’ensemble de l’écosystème : adopter une vision de l’impact de leur organisation, en tenant compte non seulement de leurs propres activités, mais aussi de l’ensemble de leur chaîne de valeur.
- Établir une gouvernance ouverte avec les parties prenantes : créer des mécanismes leur permettant d’apporter leur contribution et leur retour d’information. Instaurer la confiance et la responsabilité.
En modernisant leurs discours et pratiques, les dirigeants peuvent améliorer considérablement l’engagement des employés. Les mettant ainsi dans une meilleure position pour attirer, développer et retenir leurs forces vives. La résilience et la loyauté seront également meilleures lorsqu’il faudra faire face à des situations complexes.
L’audace et le leadership progressif sont aujourd’hui très appréciés. Les dirigeants modèles osent affirmer des convictions fortes et originales. Maîtrisant l’art de traduire efficacement leur vision avec authenticité, d’y intégrer les attentes des employés, ils suscitent l’adhésion à un projet, à une mission, plutôt qu’à une simple entreprise.
Les organisations ont été trop prudentes et conservatrices pendant trop longtemps. Ne faisant que le minimum pour cocher les cases des régulateurs ou les exigences de quelques investisseurs ou groupes de lobby zélés. L’approche légaliste de la responsabilité sociale qui ne consiste qu’à agir avec diligence dans les limites de la loi n’est plus acceptable. Elle provoque même du cynisme, alors que les organisations sont de plus en plus comparées, pour déceler la tension de l’écoblanchiment.
Cette volonté progressiste semble trouver un écho parmi les chefs d’entreprise. Dans une étude réalisée par Accenture, la majorité des chefs d’entreprise ont déclaré qu’ils pensaient qu’il était plus important que jamais de se préoccuper des communautés et de l’environnement. 72 % des chefs d’entreprise interrogés ont déclaré que la confiance des citoyens serait essentielle à leur compétitivité dans les années à venir.
Ignorer – délibérément ou non – les espoirs, désirs et attentes de la nouvelle génération serait faire preuve d’un manque criant de sensibilité, d’acuité et hypothèquerait à coup sûr la compétitivité de l’organisation. A contrario, ces nouveaux paradigmes offrent aux cadres et dirigeants une formidable opportunité de redéfinir la relation humaine qu’ils souhaitent entretenir avec celles et ceux qui feront demain le succès de leur entreprise.
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Image : unsplashed.com