Prospera 2024_Baromètre économique du Québec
Le 3 juin dernier, dévoilement de Prospera, le ministre de l'économie québécoise M. Fitzgibbon, Mme Kathleen Vaillancourt, présidente de Esmia consultants, M. Alain Brisebois, président de CWP Énergie et M. Hugues Girardin, Premier vice-président et directeur général, Amérique du Nord chez Boralex ont répondu aux question de Julie Doré, avocate directrice associée de BCF.
Le Baromètre se centre sur les aspects structurels de l’économie
au-delà des changements cycliques
Le baromètre résume l’évolution de la santé des économies canadienne, québécoise et ontarienne au cours des 40 dernières années et met en perspective les tendances fortes et pertinentes. Prospera propose une vision précise de la performance économique québécoise, à long terme, offrant ainsi une perspective des aspects structurels, complémentaire aux autres indices se concentrant sur la prévision des changements à court terme dans le cycle économique.
Génèse
Alain Robichaud, président fondateur de Quadrat, conceptualise le baromètre dès 2017, alors associé chez Pwc. Suscitant l'engagement de l'économiste François Delorme et de son équipe, qui développent le baromètre. Alain continue d'en orchestrer et diriger l'évolution et le déploiement.
Notre objectif
Produire annuellement un outil tangible, axé sur des données de recherches menées par les meilleurs experts économiques québécois, afin de soutenir les discussions et échanges en tout lien avec l'économie du Québec et de sa force réelle.
Notre engagement
Quadrat & BCF s'engagent à faire de Prospera le rendez-vous économique annuel du Québec. Abordant une nouvelle thématique ciblée pour chaque édition, en contact étroit avec le cabinet du ministre de l'Économie.
Mot d'Alain Robichaud Ph. D
Président-Fondateur de Quadrat Conseils à la haute direction
J’ai instigué cette initiative avec pour objectif d’offrir une perspective sur l'économie du Québec à long terme, afin de permettre une analyse plus juste et précise quant à sa vitalité et ses forces.
L’indice indique que l’économie du Québec s’est améliorée de 32,3 %
entre 1980 et 2022, tandis que celle de l’ensemble du Canada de 29,1 % et celle de l’Ontario de 25,4 %
Depuis 1980, une croissance par habitant soutenue de même que l’investissement en capital physique et humain ont représenté des moteurs cruciaux et durables pour la prospérité économique du Québec.
*Selon 28 indices répartis en 6 grands blocs : Capital humain, Croissance, Investissement, Entreprises, Environnement, Ménages
Les grands messages à tirer des résultats
du baromètre économique
Une prospérité fondée
Le Québec a indubitablement amélioré sa prospérité économique depuis 1980 et a fait mieux que l‘Ontario et le Canada.
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Les variables incontournables de la croissance
Les variables qui ont le plus tiré le Baromètre économique du Québec vers le haut au cours des 40 dernières années sont dans l’ordre :
- le ratio du PIB sur la population en âge de travailler
- le taux de diplomation post-secondaire pour l’ensemble de la population
- le stock de capital fixe par habitant.
Ces trois variables comptent pour près de la moitié de la hausse du Baromètre pour la période 1980-2021.
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Évolution constante des éléments porteurs
Les différents « moteurs » qui ont contribué à la forte performance de l’économie du Québec changent quelque peu selon les sous-périodes.
Ils en parlent :
L’énergie au cœur des enjeux de demande et d’efficacité
Prospera, 3 juin 2024
Stabilité relative de la demande énergétique au Québec
› Depuis 1995, la demande énergétique du Québec reste stable contrairement à l’augmentation globale au Canada.
› Le Québec a une demande énergétique totale inférieure à celle de l’Ontario et est classé troisième au Canada, derrière l’Ontario et au huitième rang pour la consommation par habitant.
Production et capacités énergétiques du Québec
En 2019, le Québec produisait un tiers de l’électricité du Canada, principalement via l’hydroélectricité (94 %). Ceci en fait le plus grand producteur d’électricité du pays.
La consommation par habitant est plus élevée au Québec qu’en Ontario, soulevant des questions sur l’efficacité énergétique.
Inefficacité énergétique et pertes d’énergie
En 2021, près de 50 % de l’énergie
au Québec était perdue et n’apportait aucune valeur ajoutée à l’économie
en 2021.Les principaux secteurs responsables : transport (34 %), industrie (23 %), bâtiment (15 %).
Visionnez l'événement dans son intégralité :
